D’après les chiffres du ministère, à la rentrée 2017, 53,6% des classes en maternelle et 39.9% en élémentaire avaient des effectifs supérieurs à 25. Pire, 5,6% des classes de maternelle, soit 4910 classes, comptent plus de 30 élèves.
Par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE, avec 23 élèves par classe, la France se situe à près de 2 élèves de plus.
Avec vous, le SNUipp-FSU réclame un budget ambitieux et des postes pour réduire la taille des classes et bataille lors des opérations de carte scolaire pour obtenir des ouvertures ou éviter des fermetures. #PasPlusDe25 #PasPlusDe20
En appliquant à l’école, les modes d’organisation du travail des entreprises, les politiques éloignent les enseignants de leur métier et les transforment en simple exécutants, niant ainsi leurs expériences, leurs connaissances, leurs innovations, leurs réflexions, leurs tâtonnements et tout ce qui fonde leur expertise.
Le SNUipp défend la professionnalité enseignante. L’enseignant doit concevoir ses apprentissages pour les adapter au plus près de ses élèves.
Notre capacité à concevoir notre tâche, à en décider de la pertinence, à l’ajuster, c’est cela qui donne sens au travail et qui conduit à être bien dans celui-ci.
Le SNUipp-FSU exerce toute sa vigilance et agit pour que les enseignants gardent la main sur leur travail et aient confiance dans leur savoir-faire pour améliorer l’école ainsi que pour renforcer les échanges professionnels dans le travail en équipe. Il intervient à tous les niveaux pour éviter les dérives qui consistent à appliquer des méthodes universelles, à mettre au pas les enseignants, à les mesurer entre eux. Il est à leurs côtés pour résister aux injonctions qui les dépossèdent de ce qui fait sens.
Aujourd’hui le ministère de l’Éducation nationale n’est pas en mesure de connaître l’état de santé des personnels placés sous son autorité. Pourtant il a pour obligation de préserver leur santé au travail. Pas de visite médicale, pas ou peu de médecins de prévention, pas assez de postes adaptés … et parallèlement un métier qui expose à des problèmes de santé multiples et reconnus comme les risques psychosociaux, par exemple.
Agir sur les conditions de travail, prévenir les risques professionnels, garantir une bonne santé au travail, cela n’est possible qu’avec un service de médecine de prévention en capacité d’assurer toutes ces missions.
Suite à cette action le ministre a pris compte les insuffisances et s’est exprimé en faveur d’un renforcement des services de médecine de prévention dans les orientations stratégiques ministérielles de prévention des risques professionnels pour 2018. Mais le recrutement de médecins en nombre suffisant se fait attendre.
Une étude de la Depp, le service statistique du ministère, estime à 44h07 le temps de travail hebdomadaire des enseignants.
En outre, les enseignants du premier degré consacrent 20 journées de vacances au travail scolaire.
Selon l'OCDE (Regards sur l'éducation 2017), le nombre d'heures d'enseignement dans le premier degré est de 794 heures contre 900 en France.
Le SNUipp-FSU réclame une réduction du temps de travail des enseignants : avec plus de maitres que de classes pour que les élèves aient le même temps d’apprentissage mais pour que le temps de travail du maitre soit réduit.
Depuis 1998, le coût de la vie a augmenté deux fois plus vite que les salaires des enseignants. Et de 2010 à 2017, le gel du point d’indice, conjugué à une hausse continue des cotisations retraite, a accentué cette baisse de pouvoir d’achat se traduisant par une perte de plus de 15%.
A cela s'ajoute le jour de carence, mesure injuste et inefficace.
Les enseignants, cadres A, perçoivent des rémunérations très inférieures aux cadres de catégorie B de la fonction publique et du secteur privé.
Malgré un niveau de recrutement identique depuis 2010, la différence de rémunération avec les enseignants du second degré persiste.
Après 15 ans d’exercice, en 2015, les enseignants du primaire étaient payés 29 % de moins que la moyenne des enseignants des 11 pays comparables et qui réussissent mieux aux évaluations PISA 2015.
Mais le retard reste à combler et le SNUipp-FSU continue de mobiliser sur cette question essentielle des salaires
Le SNUipp-FSU réalise une enquête avec des sociologues sur la loi 2005 pour dégager une analyse qui soit autre chose qu’un seul bilan chiffré. Le nombre d’élèves concernés par l’inclusion ne suffit pas en effet pour considérer le processus comme abouti, c’est bien la réussite de ces élèves qu’il faut évaluer.
Le SNUipp-FSU se bat pour davantage d’UP2A et pour des effectifs abaissés partout. Il a pesé pour l’écriture d’un guide CHS-CT sur la prévention des risques professionnels et l’accompagnement des personnels confrontés à des situations difficiles afin de sortir du déni.
Avec le SNUipp-FSU, changer l'école
Lutter ensemble contre les inégalités scolaires, permettre la réussite de tous les élèves, et améliorer les conditions de travail des enseignant-es.
Avec le SNUipp-FSU, transformer la société
Egalité entre les femmes et les hommes, lutte contre les discriminations et le racisme, accès de toutes et tous aux services publics, partage des richesses, solidarités, défense de la laïcité…
Pour porter ces ambitions et donner plus de poids aux représentant-es des personnels
VOTONS SNUipp ET FSU du 29 novembre au 6 décembre
Un syndicalisme unitaire, déterminé, majoritaire et indépendant
D’après les chiffres du ministère, à la rentrée 2017, 53,6% des classes en maternelle et 39.9% en élémentaire avaient des effectifs supérieurs à 25. Pire, 5,6% des classes de maternelle, soit 4910 classes, comptent plus de 30 élèves.
Par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE, avec 23 élèves par classe, la France se situe à près de 2 élèves de plus.
Avec vous, le SNUipp-FSU réclame un budget ambitieux et des postes pour réduire la taille des classes et bataille lors des opérations de carte scolaire pour obtenir des ouvertures ou éviter des fermetures. #PasPlusDe25 #PasPlusDe20
En appliquant à l’école, les modes d’organisation du travail des entreprises, les politiques éloignent les enseignants de leur métier et les transforment en simple exécutants, niant ainsi leurs expériences, leurs connaissances, leurs innovations, leurs réflexions, leurs tâtonnements et tout ce qui fonde leur expertise.
Le SNUipp défend la professionnalité enseignante. L’enseignant doit concevoir ses apprentissages pour les adapter au plus près de ses élèves.
Notre capacité à concevoir notre tâche, à en décider de la pertinence, à l’ajuster, c’est cela qui donne sens au travail et qui conduit à être bien dans celui-ci.
Le SNUipp-FSU exerce toute sa vigilance et agit pour que les enseignants gardent la main sur leur travail et aient confiance dans leur savoir-faire pour améliorer l’école ainsi que pour renforcer les échanges professionnels dans le travail en équipe. Il intervient à tous les niveaux pour éviter les dérives qui consistent à appliquer des méthodes universelles, à mettre au pas les enseignants, à les mesurer entre eux. Il est à leurs côtés pour résister aux injonctions qui les dépossèdent de ce qui fait sens.
Aujourd’hui le ministère de l’Éducation nationale n’est pas en mesure de connaître l’état de santé des personnels placés sous son autorité. Pourtant il a pour obligation de préserver leur santé au travail. Pas de visite médicale, pas ou peu de médecins de prévention, pas assez de postes adaptés … et parallèlement un métier qui expose à des problèmes de santé multiples et reconnus comme les risques psychosociaux, par exemple.
Agir sur les conditions de travail, prévenir les risques professionnels, garantir une bonne santé au travail, cela n’est possible qu’avec un service de médecine de prévention en capacité d’assurer toutes ces missions.
Suite à cette action le ministre a pris compte les insuffisances et s’est exprimé en faveur d’un renforcement des services de médecine de prévention dans les orientations stratégiques ministérielles de prévention des risques professionnels pour 2018. Mais le recrutement de médecins en nombre suffisant se fait attendre.
Une étude de la Depp, le service statistique du ministère, estime à 44h07 le temps de travail hebdomadaire des enseignants.
En outre, les enseignants du premier degré consacrent 20 journées de vacances au travail scolaire.
Selon l'OCDE (Regards sur l'éducation 2017), le nombre d'heures d'enseignement dans le premier degré est de 794 heures contre 900 en France.
Le SNUipp-FSU réclame une réduction du temps de travail des enseignants : avec plus de maitres que de classes pour que les élèves aient le même temps d’apprentissage mais pour que le temps de travail du maitre soit réduit.
Depuis 1998, le coût de la vie a augmenté deux fois plus vite que les salaires des enseignants. Et de 2010 à 2017, le gel du point d’indice, conjugué à une hausse continue des cotisations retraite, a accentué cette baisse de pouvoir d’achat se traduisant par une perte de plus de 15%.
A cela s'ajoute le jour de carence, mesure injuste et inefficace.
Les enseignants, cadres A, perçoivent des rémunérations très inférieures aux cadres de catégorie B de la fonction publique et du secteur privé.
Malgré un niveau de recrutement identique depuis 2010, la différence de rémunération avec les enseignants du second degré persiste.
Après 15 ans d’exercice, en 2015, les enseignants du primaire étaient payés 29 % de moins que la moyenne des enseignants des 11 pays comparables et qui réussissent mieux aux évaluations PISA 2015.
Mais le retard reste à combler et le SNUipp-FSU continue de mobiliser sur cette question essentielle des salaires
Le SNUipp-FSU réalise une enquête avec des sociologues sur la loi 2005 pour dégager une analyse qui soit autre chose qu’un seul bilan chiffré. Le nombre d’élèves concernés par l’inclusion ne suffit pas en effet pour considérer le processus comme abouti, c’est bien la réussite de ces élèves qu’il faut évaluer.
Le SNUipp-FSU se bat pour davantage d’UP2A et pour des effectifs abaissés partout. Il a pesé pour l’écriture d’un guide CHS-CT sur la prévention des risques professionnels et l’accompagnement des personnels confrontés à des situations difficiles afin de sortir du déni.
Avec le SNUipp-FSU, changer l'école
Lutter ensemble contre les inégalités scolaires, permettre la réussite de tous les élèves, et améliorer les conditions de travail des enseignant-es.
Avec le SNUipp-FSU, transformer la société
Egalité entre les femmes et les hommes, lutte contre les discriminations et le racisme, accès de toutes et tous aux services publics, partage des richesses, solidarités, défense de la laïcité…
Pour porter ces ambitions et donner plus de poids aux représentant-es des personnels
VOTONS SNUipp ET FSU du 29 novembre au 6 décembre
Un syndicalisme unitaire, déterminé, majoritaire et indépendant